26.9.05

Matraquons et traquons les cons

Aujourd'hui, tir groupé des esclavagistes qui nous gouvernent, au nom de la Sacro-Sainte Sinistre Sécurité Sociale :
  • Yahoo : Le gouvernement envisage une taxe sur les médicaments pour réduire le déficit de la "Sécu" : le gouvernement envisage de demander à l'industrie pharmaceutique de verser 50 centimes à un euro par boîte de médicament pour réduire en 2006 le déficit de la Sécurité sociale, rapporte "Le Monde" dans son édition datée de samedi.
  • Le Figaro : Vers une cotisation maladie de 7,5% sur l'intéressement, pour ramener le déficit du régime général de la Sécurité sociale sous les 10 milliards.
  • Les Echos : Sécurité sociale : l'épargne logement mise à contribution.
En France, la politique se résume à augmenter les impôts pour permettre aux déficits de filer, et à enrober tout ça de beaux discours. Mais qu'est-ce que c'est que ce mur qui fonce vers nous à 200 km/h alors que nous klaxonnons de toutes nos forces pour lui demander de se pousser ?

Matraquons et traquons les cons qui produisent et créent de la richesse ! Nous, Hauts Fonctionnaires et Privilégiés du Régime, faute d'être capables de faire autre chose, nous nous employons à détruire la richesse, c'est là notre fonction, notre raison d'être. Nous ne manquons pas d'alibis : solidarité, cohésion sociale, volontarisme politique... le peuple est là pour gober la moindre idiotie pondue par nos bureaux et diffusée par les médias aux ordres, pendant que nous nous gobergeons dans les palais de la Ripoublique. L'Etat, c'est nous, les veaux, ce sont eux, ce petit peuple taillable et corvéable à merci, qui redemande de la solidarité, de la protection, du social, de l'emploi - les cons ! comme si nous étions capables de fournir tout ça !

La France, c'est le fromage des politiciens, et la social-démocratie franchouillarde, l'avenir des parasites.

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Jérôme Crêtaux est l'informaticien qui a facilement démonté les mécanismes l'absence de mécanisme de sécurité de la carte Vitale (la carte des veaux). Plus d'informations sur le site de l'ADAS. Il mérite notre soutien et celui des assujettis-esclaves, même si on peut fortement douter qu'un organisme public puisse assurer en quoi que ce soit la sécurité des données médicales qui lui sont confiées. Vivement la disparition du monstre insécuritaire-social !
 

25.9.05

Si la SS n'existait pas, il ne faudrait surtout pas l'inventer

Alors que la sinistre SS célèbre son 60e anniversaire sans fanfare ni fanfaronnade, on peut faire de la social-fiction et se demander "que ce serait-il passé si la sécu n'avait pas existé ?". Georges Lane, toujours aussi percutant (et dont j'attends avec impatience son prochain livre sur "l'asécurité sociale") y répond dans un commentaire du présent blog :
La France ne serait pas devenue le pays socialo-communiste qu'elle est aujourd'hui, assujettie au coup d'Etat des ordonnances d'octobre 1945.

Son marché de la santé serait resté au niveau d'excellence qu'il avait dans la décennie 1930.

Il n'y aurait pas eu la destruction permanente, qu'on connaît depuis lors, de l'épargne par l'organisation de la sécurité sociale qui tend à faire vivre les gens au jour le jour et leur fait croire que la consommation est le moteur de la croissance.

L'organisation de la sécurité sociale est avant tout immorale et, pour cette raison, il faut qu'elle soit obligatoire pour exister. La question du monopole est en définitive subalterne.

Si elle était morale, elle n'aurait pas besoin pour exister de l'arme de l'obligation qui, il faut y insister, est la négation de la responsabilité de l'être humain, i.e. la négation de sa dignité. Le salarié est même privé de sa liberté de choisir de ne pas respecter l'obligation puisque c'est son employeur qui verse, pour son compte, les cotisations.

L'organisation de la sécurité sociale vous fait vivre dans une étable que ses constructeurs en octobre 1945 espéraient à terme élargir à tous les domaines de la vie humaine, à l'exemple de la grande soeur, l'URSS.

L'URSS a disparu en dépit de la terreur qu'elle a fait régner, l'organisation de la sécurité sociale disparaîtra de la même façon.

Et la France retrouvera le chemin de la vraie sécurité sociale morale qu'elle suivait avant la décennie 1940 et qui faisait entre autres qu'un médecin était honoré, était libre et responsable des honoraires qu'il demandait au patient.

En attendant, l'étable est toujours là, et les veaux apeurés, victime de la fiction du "modèle social" à la française, voient sa disparition prochaine comme un cauchemar "ultralibéral".

Pour ne pas disparaître, l'organisation soviétique d'insécurité antisociale n'a pas d'autre choix, telle une grenouille qui veut se faire plus grosse que l'étable, que d'augmenter son emprise sur les "assujettis". Quand l'étable se sera écroulée, les veaux chers à de Gaulle prendront peut-être conscience de l'esclavage qu'on leur a fait subir et deviendront peut-être adultes.
 

21.9.05

La fête au modèle social


L'année 2005, année des 60 ans de la sinistre SS, sera l'année durant laquelle on aura fêté partout en France notre cher modèle social. Les journalistes et les chroniqueurs ne s'en privent pas :
Le modèle-social-français-que-le-monde-entier-nous-envie s'est révélé particulièrement efficient lors de la canicule de 2003, où notre Etat providence s'était surpassé, avec les résultats que l'on sait. (...) Nous sommes donc particulièrement bien placés pour continuer à donner nos leçons à la terre entière et elle a bien tort, la sotte, de ne pas nous écouter.

(...) Ce qu'il y a de bien avec le modèle social français, c'est qu'il permet de cumuler, outre des avantages évidents, le chômage, la misère, l'archaïsme et la bonne conscience. Rien ne peut troubler notre digestion ni l'espèce de somnolence qui envahit notre économie.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est FOG cette semaine dans le Point.
 

19.9.05

La Sécu est un gruyère...

Le titre n'est pas une allusion à la République Fromagère chère à Michel de Poncins, ni au grand "trou" de la Sécu, ni à la façon dont la Sécu pompe les ressources du pays telle un gigantesque trou noir duquel rien ne s'échappe.

D'après un article de TF1, relayant d'ailleurs des informations publiées il y a des mois sur le site de l'ADAS et ailleurs sur le web, il y aurait des trous de sécurité dans la carte Vitale...



La carte Vitale, c'est la marque d'infamie de notre esclavage, à nous les "assujettis", le signe du Léviathan, de la Bête qui nous prépare une belle Apocalypse financière et sociale... Tout ça, "c'est diablerie et compagnie", dirait ma grand-mère. Eh bien, cette merveille de la technique est aussi trouée que le reste de la protection antisociale. Conçue pour sécuriser les transactions et les données médicales, on apprend que c'est le contraire qui se passe, et qu'elle est devenue un instrument de fraude et d'insécurité !

Apparemment, il y a bien un monopole qui subsiste en France, celui de la gabegie, de l'incompétence et de l'irresponsabilité ! Vivement que la Sécu tombe dans le Trou...
 

16.9.05

Un Théodule que la Cour des Comptes a oublié...

Le croirez-vous, il existe un Comité d'Histoire de la Sécurité Sociale. Je suis tombé dessus par hasard, après avoir lu l'article de Georges Lane sur la PL, en faisant des recherches sur les ordonnances d'octobre 1945 (triste époque que celle-là, après guerre : les SS sont partis, mais la SS est arrivée).

Il n'y avait pas de raison que la Sécu ne permette pas non plus d'entretenir, entre autres parasites, quelques fonctionnaires amateurs d'histoire... Et elle est riche, l'histoire de cet esclavage qui a commencé il y a 60 ans !

La question que le Comité d'Histoire de la Sécurité Sociale n'examinera pas, car il n'a pas vocation à faire de la prospective, est la suivante : la Sécu arrivera-t-elle à 70 ans ? L'URSS, fondée en 1922, a disparu en 1991 : elle n'a donc pas eu la "chance" d'atteindre cet âge vénérable. Je suis prête à parier que l'URSSAF, notre URSS à nous, ne fera pas mieux.

Quand tout sera terminé, les historiens pourront toujours rédiger un ouvrage monumental dont je suggère le titre : "La Sécu : l'histoire d'un esclavage, la réalité d'une catastrophe, l'avenir (ou l'absence d'avenir) d'une illusion".

15.9.05

Réactions

Inutile de vous dire que mon blog suscite son lot de réactions négatives, d'incompréhensions, d'excommunications, d'accusations de toutes sortes...

Ceux qui réagissent ainsi, quelle que soit leur opinion sur le sujet et leurs options politiques, sont généralement, inconsciemment, des conservateurs qui ne veulent surtout rien changer. Hélas pour eux, le monde change autour de nous, et ces conservateurs de droite comme de gauche deviennent petit à petit des rétrogrades.

Il y a d'abord les ignorants malveillants, qui vous cataloguent à l'extrême-droite parce qu'ils n'ont jamais entendu parler du libéralisme (ou alors, pas en bien). Curieux pays que celui-ci où les libéraux sont diabolisés à ce point. Comme le dit Claude Reichman : en France, la simple expression des idées de liberté vaut à ceux qui tentent de les faire valoir des qualificatifs infamants, dont les plus aimables sont "ultralibéral" ou "libéral sauvage", tandis que "fasciste" n'est jamais très loin. Peu comprennent qu'on puisse être ni de droite, ni de gauche, mais libérale !

Il y a ceux qui vous traitent de néo-con pro-US. "Si la Sécu ne vous plait pas, allez voir aux US si c'est mieux". C'est ce que j'appelle la tarte à la crème (anti-)américaine.

Il y a ceux qui ne comprennent pas votre démarche, peu conforme à la logique "citoyenne" et "durable" dont on nous rebat les oreilles continuellement. Quelle égoïste vous êtes, affirment-ils... (ce sont les mêmes qui ne sont pas égoïstes mais trouvent normal de vivre sur le dos de la collectivité à coup d'arrêts-maladie de complaisance ou autres astuces à la Bonjour paresse).

Il y a les as de la comptabilité collectiviste qui vous sortent le faux argument des coûts de gestion, en laissant de côté les circuits du blanchiment de la dette sociale qui perpétuent le déficit. Ils accuseront le marché de tous les maux et ne comprendront pas que la Sécurité sociale puisse être la cause du chômage.

Il y a enfin les naïfs qui croient aveuglément tout ce que le gouvernement peut dire - par exemple que la Sécu manifeste le génie français ou que le "monopole" existe encore. Nul doute que si un jour une loi passait pour obliger les gens à sortir tous nus dans la rue (pour boycotter les textiles chinois ou faire preuve de solidarité avec les mal-vêtus), ils seraient les premiers à se déculotter.

Et tout ça, ça fait d'excellents Français, que le pouvoir adore plumer. Et plumera tant que la volaille ne trépassera pas.

6.9.05

Une proposition trop audacieuse

Comme presque tous mes compatriotes, je pense beaucoup de mal des politiciens, de leur action, de leurs écrits. Pourtant le texte ci-dessous, qui date de 1993, fait exception.

Au cours des cinquante dernières années, les progrès considérables de la science médicale ont grandement amélioré dans notre pays les moyens de lutter contre la maladie et dans le même temps la puissance publique a généralisé un système qui postule que la préservation de la santé est avant tout une affaire de sécurité collective. Il en est résulté une illusion et un détournement.
  • L'illusion, qu'une intense propagande a voulu imposer, dit que l'amélioration de la santé des Français est due à l'instauration du système de sécurité collective dit de Sécurité Sociale. Elle méconnaît les progrès de la science qui lui sont antérieurs et qui ont produit les mêmes effets bénéfiques dans des pays où il n'y a pas de sécurité sociale. La prolongation de la durée de vie, par exemple, est due avant tout à I'hygiène, aux vaccinations et aux médicaments nouveaux.
  • Le détournement résulte de l'appropriation par un appareil collectif en position de monopole de la majeure partie des moyens nécessaires à I'action de santé. Avec comme résultat :
- pour les personnes : la perte d'un bien propre dont la gestion aurait pu susciter leur intérêt et engager leur responsabilité, en un domaine où I'engagement personnel est indispensable
- pour la puissance publique : la perte de la force de contrôle et d'orientation propre à chaque personne qui ne peut être remplacée par aucune autre ;
- pour les entreprises : des prélèvements toujours plus lourds qui compromettent leur compétitivité et pénalisent l'emploi ;
- pour les salariés : une perte de leur salaire direct qui trouve réduit par le salaire indirect que constituent les prélèvements
- pour tous : un gaspillage qui altère la crédibilité de l'Etat et du Gouvernement, démoralise les citoyens, témoins passifs, et parfois actifs, de mille petits scandales, et finalement compromet la qualité des soins, c'est-à-dire la santé et la sécurité des gens et de la société qu'on voulait garantir. Il est patent, par exemple que la Sécurité Sociale n'a pas pu ou pas su protéger les hémophiles de la contamination par le virus du sida.

La crise économique grave que traverse notre pays achève de condamner le monopole de la Sécurité Sociale. Celui-ci est, par ailleurs, contraire aux directives européennes de 1992 qui, en matière d'assurance, font obligation d'ouvrir le marché de l'assurance-maladie à la concurrence à compter du 1er juillet 1994 au plus tard. Enfin, il est clair que la lutte contre le chômage et le retour à l'équilibre de nos finances publiques rendent urgente une réforme radicale.


La source de ce texte ?

La proposition de loi n°665 de novembre 1993, présentée par quelques députés courageux (ou lucides, ou les deux) : Jean-Louis BEAUMONT, Didier BÉGUIN, Pierre CARDO, Michel CARTAUD, Daniel COLIN, Serge DIDIER, Michel FANGET, Gratien FERRARI, Alain GRIOTTERAY, François LOOS, Georges MESMIN, Daniel POULOU, Yves ROUSSET-ROUARD, Bernard SERROU, Yves VERWAERDE, Philippe de VILLIERS et Michel VOISIN.

Le texte déclare dans son article 4 : Le monopole de la Sécurité Sociale est abrogé, et l'article 11 : Les cotisations salariales et patronales sont supprimées. Le texte posait un certain nombre de contraintes plus ou moins discutables, mais c'était un progrès par rapport à la situation de l'époque, et par rapport à celle d'aujourd'hui.

Bien sûr, cela n'a pas abouti. La proposition se terminait par un article 20 : Les comptes du régime d'assurance-maladie de la Sécurité Sociale sont apurés avant d'être clos. Mais Augias-Mitterrand n'était à l'époque pas disposé à laisser nettoyer ses écuries, et Balladur n'avait aucune envie de jouer le rôle de l'Hercule nettoyeur (il a au contraire laissé les déficits se creuser)...

2.9.05

L'homme malade vous salue bien...

Non, mais quel culot ! Voici la perfide Albion qui crache sur tout ce que nous avons de plus sacré : nos institutions, notre vieux Président et son prédécesseur le mythe errant, notre Galouzeau de Villepin à nous, nos syndicats, nos socialistes, nos professeurs... Messieurs les Anglais, ce n'est vraiment pas sympa de votre part de vous moquer de l'Homme Malade !

Trouvé sur TF1:
Après le "non" au référendum sur la Constitution puis le bras de fer Chirac-Blair sur la PAC, quelle image la France renvoie-t-elle à l'étranger, et notamment dans le monde anglo-saxon ? A lire la tribune libre publiée par Denis MacShane, député britannique travailliste et ministre des Affaires européennes entre 2002 et 2005, dans Newsweek, elle est tout sauf positive.

Selon lui, la France est par exemple le seul pays européen à ne pas avoir tiré les conséquences de la chute du communisme et de son ouverture au capitalisme. Mettant en exergue le refus et l'opposition à lancer les réformes nécessaires pour s'adapter à cette nouvelle donne, l'ancien ministre socialiste considère l'Hexagone comme l"homme malade de l'Europe". Comme conséquence, il pointe le déficit commercial, la dette abyssale de l'Etat, le chômage à 10% depuis 10 ans. "L'industrie la plus performante de la France, ce sont les Restaurants du coeur" lance l'ex-membre du gouvernement de Tony Blair.

Mettant en cause autant François Mitterrand pour ses nationalisations du début des années 80 que les "100 jours" de Dominique de Villepin –"un Premier ministre qui produit plus de livres que la France produit d'emplois-, Denis MacShane explique que les politiques français ne sont pas près à "rompre avec l'idéologie étatiste".

La suite est encore plus féroce : "la France sait seulement dire non". Pêle-mêle, les syndicats qui disent "non" aux réformes du marché de travail, les chefs d'entreprises qui disent "non" aux réformes fiscales, les médias parisiens qui disent "non" à tout ce qui vient d'Angleterre ou des Etats-Unis, Chirac qui dit "non" aux plombiers polonais, les leaders socialistes qui disent "non" à l'Europe, les professeurs qui disent "non" aux financement des universités par le privé… "

"Cette France des 'nonistes" est un problème majeur pour l'Europe" lance Denis MacShane. "Si elle n'apprend pas à dire 'oui', à la nouvelle économie, aux nouvelles idées sur la manière de mener une société moderne, alors il n'y aura pas de relance en Europe".

Rappelons que dans les années 70, l'homme malade de l'Europe était la Grande Bretagne, ravagée par les travaillistes avant que Thatcher ne vienne changer la donne, son Hayek sous le bras (Rothbard, ce sera peut-être pour la génération d'après !).

Le fait que les mêmes travaillistes recommandent à présent de "rompre avec l'idéologie étatiste" est significatif à la fois de leur propre virage idéologique 35 ans après, et du fossé qui les sépare de la droite française, qui se croit encore au XIXe siècle (interventionnisme, protectionnisme, étatisme, monarchisme, gâtisme).

Certes tout n'est pas reluisant chez les Gibis. Il fait souvent mauvais temps en Grande Bretagne, et la nourriture est, comment dire... différente (encore qu'il y a de nombreux chefs français et que la cuisine s'est paraît-il beaucoup améliorée). Et ils n'ont pas notre chère Sécu, les pauvres, ni nos Restaurants du Coeur, ni nos politiciens attentionnés... Je crois qu'on leur a octroyé les JO uniquement par compassion.

Et puis, grande différence avec nous, ils roulent à gauche - une gauche moderne qui a compris que le social passe par l'entreprise, l'emploi, et la libération des forces vives de la nation (tiens, ça ne vous rappelle rien, cette formule-là ?).

A lire, la dernière interview de Claude Reichman : "plusieurs milliers de personnes ont quitté la Sécu, dont moi-même". Mais qu'attend le gouvernement pour mettre hors d'état de nuire ce dangereux agitateur ?